Éternité et violence

La méditation de Severino sur le problème de l’être de l’éternité de tout étant, rejoint les racines de la philosophie grecque et se développe en opposition au déploiement de la pensée de l’Occident, condamné à penser le devenir et le passage entre l’être et le rien. Ici, le philosophe se confronteà plusieurs dimensions – le temps, le salut, la science, l’histoire et le langage – afin de démontrer que seule la compréhension d’une vérité non épistémique de l’éternité de tout étant peut rendre compte de la folie et de la violence inhérentes à tout discours prétendant penser la réalité du devenir.Ces pages se présentent comme accès immédiat vers la pensée de Severino et approfondissementdes grands thèmes de la pensée occidentale.